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Le PDCI, notre parti, a été créé en 1946 pour, comme l’indique son hymne,
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 đź“°Le choc des styles : entre anciens barons et nouvelle vision

Dans les salons climatisés d’Abidjan comme sur les marchés populaires de Yopougon, l’arrivée de Tidjane Thiam fait du bruit. Non pas pour ses slogans ou ses promesses électorales – il n’en a pas encore formulé – mais pour ce qu’il représente : un style, une méthode, un contre-modèle.

Face à lui, une classe politique bien installée, composée de figures historiques, d’héritiers, de barons régionaux, tous ancrés dans des habitudes de gouvernance, des réseaux d’allégeance, et un langage politique parfois usé. Le choc est réel, et les lignes commencent à bouger.


🧓 Une vieille garde bien ancrée

Les anciens barons de la politique ivoirienne, qu’ils soient au pouvoir ou dans l’opposition, ont l’habitude d’un jeu politique bien rôdé :

  • Appareil de parti centralisĂ©, oĂą les dĂ©cisions viennent d’en haut.
  • Mobilisation communautaire et identitaire, parfois au dĂ©triment du dĂ©bat d’idĂ©es.
  • Campagnes Ă  l’ancienne, faites de meetings massifs, de cadeaux, et de slogans rodĂ©s.

Ces figures, pour beaucoup respectées pour leur longévité, sont pourtant critiquées par une jeunesse en quête de renouvellement. Elles sont vues comme les gardiens d’un système politique où les ambitions personnelles priment souvent sur les projets de société.


🕴️ L’arrivée d’un style disruptif

Face Ă  eux, Tidjane Thiam ne parle pas comme eux, ne s’habille pas comme eux, ne fonctionne pas comme eux. Son style s’inspire de la rigueur des grands groupes internationaux, du management participatif, de la culture de la performance et des rĂ©sultats.

Il ne parle pas de ses « ennemis politiques », mais de « défis structurels ». Il ne promet pas des ponts ou des marchés ; il parle de réforme du capital humain, de transformation digitale, d’industrialisation responsable.

Ses interventions sont rares, sobres, et souvent orientées sur les solutions. Il cite des rapports, évoque des données, propose des benchmarks régionaux.

« Ce n’est pas un homme politique. C’est un dirigeant. Un vrai », commente une analyste à Abidjan.


⚖️ Deux visions, deux mondes

ThiamAnciens Barons
Management, gouvernance, résultatsFidélité politique, héritage historique
Technocratie, expertisePopulisme assumé
Réseaux internationauxRéseaux locaux et clientélistes
Vision long termeGestions Ă  court terme

La confrontation ne se fait pas frontalement, mais par la tension entre les deux modèles. Les électeurs sentent bien que quelque chose est en train de changer. Les journalistes s’interrogent : la Côte d’Ivoire est-elle prête à passer à une politique de fond ? Ou le poids du passé l’empêchera-t-il de franchir ce cap ?


đź§  Une jeunesse entre admiration et impatience

Pour les jeunes, le choc des styles est inspirant mais aussi frustrant. Beaucoup admirent Tidjane Thiam mais s’interrogent :

  • Est-il capable de jouer le jeu politique ivoirien sans se salir ?
  • Pourra-t-il toucher les populations rurales aussi bien que les classes urbaines ?
  • Son discours de rigueur est-il « vendable » face Ă  des promesses populistes ?

đź’ˇ Le pouvoir des symboles

Tidjane Thiam reprĂ©sente le style prĂ©sidentiel d’après, celui d’un chef d’État moderne, crĂ©dible dans les forums internationaux, mais aussi capable d’Ă©couter les besoins de base : Ă©ducation, santĂ©, justice sociale.

Son simple silence fait parfois plus de bruit qu’un long discours politique.


đź“… Prochain article :

« Des soutiens inattendus : qui mise en secret sur Thiam ? »

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